Nous partirons de la concession de Cannes, afin de traverser la ville de Grasse, du sud à l’Est, en suivant l’ancienne ligne de chemin de fer de Nice - Mayrargues.
Regardez bien cette carte postale de la Gare de Grasse sud, car lors de la sortie un bonus est prévu pour la 1ère personne qui reconnaîtra le lieu sur le trajet.
Sur la route, campée au sommet d’une butte, nous allons trouver une cité médiévale aux portes fortifiées, aux ruelles étroites, maisons à colombage.
Ici, l’histoire suinte des vieilles pierres et ricoche d’un monument à l’autre, comme pour mieux se souvenir de ces tisserands et drapiers qui assurèrent la richesse de la ville.
Elle a su traverser les siècles en se dotant d’une architecture remarquable et d’un patrimoine dont la richesse lui a valu d’être classée parmi « Les Plus Beaux Détours de France ». G---d--.
En route pour les plateaux calcaires qui nous font face et qui assurent la transition avec le haut pays et les villages de moyennes montagnes du Cheiron. Nous allons traverser les villages de Cipières, Coursegoules, Bouyon, avant de descendre vers la plaine du Var.
Les heureux participants qui ont participé à la formation du samedi reconnaîtront leur lieu de souffrance en contrebas lorsque nous rejoindrons la M2209.
Après avoir rejoint la vallée du Var au niveau de Saint-Martin-du-Var, nous emprunterons la vallée de la Haute Vésubie (située entre la vallée de la Haute Tinée et la vallée de la Roya-Bévéra).
Nous allons éviter la M2565 et les destructions provoquées par la crue de la Vésubie, pour rejoindre Saint-Jean la Rivière via la M19, suivie des villages de Lantosque et La Bollène-Vésubie pour une halte (La Bollène-Vésubie, un village perché des Alpes-Maritimes, qui sera l’objet d’une sortie dans le cadre de la série Village perché).
Après cette halte, nous prendrons à l’est au travers de la magnifique forêt du Turini pour nous élever jusqu’au col qui culmine à une altitude de 1604 mètres.
C’est l’un des cols des Alpes du Sud les plus célèbres, il fait les beaux jours des passionnés du Rallye Monte-Carlo, des cyclistes et des randonneurs. Après 24 kilomètres de parcours et 1 244 mètres de dénivelé, nous arriverons enfin à notre restaurant.
Un repas spécialement préparé nous attendra, après un cocktail de bienvenue (sans alcool)! Nous aurons droit à une spécialité Sospelloise, suivie d’une Daube de Bœuf maison, sa polenta gratinée et un café gourmand en dessert. (Les contraintes dues au coronavirus peuvent impliquer des changements, qui seront échangés avec les participants pour décision).
Après le repas, nous allons visiter des ouvrages de la ligne Maginot de la Maginot Alpine. Ces ouvrages sont un ensemble de moyens rassemblés dans un même périmètre, en vue de partager un certain nombre de services communs destinés à en optimiser la disponibilité et les performances.
Dans le cas de Sospel, deux ouvrages protègent la vallée, l’ouvrage de l'AGAISEN et le fort ST-ROCH.
Nous allons pouvoir apprécier, lors de cette sortie ces deux ouvrages, et nous rendre compte de la complexité de la ligne MAGINOT alpine.
Nous avons deux rendez-vous: à 13h45 au fort ST Roch et 1à 6h00 avec les bénévoles de l’association E03-Agaisen qui participent à la restauration et l’entretien du site de l’Agaisen.
Un peu d'histoire :
Le sous-secteur de Sospel n'étant pas directement menacé en 1940, c'est essentiellement la tourelle de l’ouvrage de AGAISEN qui eut à intervenir.
Conjointement à celle du Monte-Grosso, elles formaient un groupement d'action d'ensemble d'une grande flexibilité.
Elle permit notamment de réaliser des tirs précis et rapides sur les regroupements signalés par les SES et les différents observatoires du secteur, la consommation en projectiles d’artillerie de l’Agaisen illustre bien la violence des combats.
La tourelle a ainsi tiré plus de 1800 coups entre le 20 et le 25 juin, soit environ 50% de sa dotation théorique avec une activité maximale entre le 23 et le 25 juin.
Durant cette journée du 25 juin ont été tirés près de 1400 coups en 36 heures.
https://monumentum.fr/ouvrage-agaisen-iii-pa06000047.html
Le fort Saint-Roch est le plus important de tous les ouvrages Maginot de Sospel, et certainement l’élément le plus représentatif des fortifications Maginot des Alpes.
Parmi ces équipements de défense dont dispose le fort, nous trouvons 2000 mètres de galeries qui constituent une petite ville en forme de labyrinthiques à 50 mètres sous terre, quatre blocs de béton armé reliés entre eux par une galerie, près de 250 hommes lors des temps de tension des années 1940.
Aujourd’hui, le fort abrite un musée consacré à la Seconde Guerre mondiale https://www.facebook.com/watch/?v=698699630691609
Suivant l’horaire et/ou le temps, un retour est prévu via Escarène, Drap, Nice, A8…