Cette sortie fait partie d’un ensemble regroupant le 26 mars départ de Gap et 27 mars au départ de la ville de Cannes. Vous pouvez vous inscrire pour l’ensemble des deux jours ou pour le 27 mars seulement.
LE PARCOURS :
Le 26 mars :
Notre départ est prévu au départ de la concession de Gap ( en négociation) avec un regroupement vers 8h30,( en négociation).Notre première halte sera l’abbaye de Boscodon à 1150 m d’altitude. Une plongée dans la vie d’une abbaye du Moyen Âge, restaurée depuis 40 ans par l’association des amis de l’abbaye de Boscodon, est un lieu de vie. Nous visiterons après nous être restaurés le musée interactif qui évoque l’art des bâtisseurs au Moyen-Age, la vie monastique.
Départ pour la réserve naturelle de Digne, très loin de l’agitation de la route Napoléon. Nous traversons la ville de Digne-les-Bains et prenons à partir des thermes la D20 vers la RN85. Nos montures nous montent a 1100m, et nous propulsent sous un filet de gaz au pied de la barre des Dourbes.
Nous allons nous propulser vers le village de Fayence, via le village de Mons. Après la traversée du village à travers les ruelles étroites qui date du X et XIII Er siècle une halte pour admirer un panorama grandiose sur la mer Méditerranée, les îles de Lérins, les Maures et par temps clair, la Corse. Nous nous trouvons à la limite supérieure de culture des oliviers que nous pouvons voir sur la moindre terrasse retenue par des restanques ( ou faïsses).
Nous arrivons à Fayence, dont le nom de Fayence est mentionné pour la 1 er fois en 909 dans une chartre insérée dans le cartulaire de l’abbaye de Cluny, mais ce lieu historique est habité depuis l’époque néolithique
Nous nous dirigerons vers Mandelieu-la-Napoule et Cannes par le bord de Mer afin de rejoindre notre hôtel.
Le soir nous retrouverons les participants de la journée du 27 mars au cours d’un repas italien dans la ville de Mougins.
Le 27 mars :
Après notre départ de la concession de xxx et une rapide liaison via autoroute sur Nice, nous remonterons la vallée du Var pour monter rapidement vers le mont Cima pour traverser les villages de Castagniers, Aspremont, Roquebillière … dans le cadre d’une balade tranquille
Nous prendrons ensuite le D15 et ses vues magnifiques sur l’arrière-pays niçois avant de rejoindre au Col saint Roch la M73 pour nous rendre au village de Lucéram. Pour ceux qui ont eu le courage de faire l’Hivernale du 12 Dec 2021, il s’agit des derniers kilomètres de cette route par une température plus clémente et sans le givre / neige sur les bas-côtés.
Après une pause dans ce village pour nous remettre de nos émotions, nous reprenons nos montures pour le village de Saint Agnès via les chemins de traverse de notre région (Chemin de l’Euira, C7 …), ou nous pourrons profiter un maximum de notre région.
Nous devrons faire attention aux cyclistes que nous croiserons sur ces routes qui portent à la rêverie.Nous arriverons au col de Banquettes avant de rejoindre notre restaurant.
Donc un trajet bucolique, accessible a tous, par des routes dont nous sommes certains, vous aurez plaisir en reprendre par la suite. Les reconnaissances sont réalisées avec des motos de tourismes (K1600) donc accessibles à tous les modèles BMW, présent, ancien, futur. Cette sortie est éventuellement réalisable par une moto « ancienne », mais nous contacter pour cela.
Après le repas et la visite du Fort, nous partirons ensemble afin de rejoindre le site de la Turbie via le col de la Madone pour un éclatement du Groupe.
LE VILLAGE :
Le village à 800 mètres d’altitude, est accroché aux collines de l’arrière-pays niçois, la cité médiévale offre le point de vue le plus impressionnant de la Côte d’Azur : la Grande bleue en face, Menton en contrebas, le littoral à perte de vue et, pour boucler ce panoramique à 360°, le commencement de l’arc alpin.
Une histoire séculaire que l’on découvre en déambulant dans les ruelles entrelacées et autour des maisons médiévales en pierre. Les premiers indices de présence humaine remontent à près d’un millénaire avant Jésus-Christ.
Sainte-Agnès a été très convoitée de par sa position stratégique. Les Romains l’utilisèrent comme place forte, puis elle fut successivement briguée par les comtes de Vintimille – qui érigèrent le château sur son piton rocheux à la fin du Xe siècle – puis les comtes de Provence, la Maison de Savoie et même les Grimaldi.
Au XIVème siècle, les murailles et les tours de la demeure féodale fortifiée furent peu à peu délaissées pour voir s’établir le village à son emplacement actuel sur un habitat celto-ligure. Sainte-Agnès ne fut rattachée à la France qu’en 1860 lorsque Victor-Emmanuel II, alors roi de Sardaigne, céda Nice et la Savoie.
Ce passé militaire est toujours visible de nos jours par les fortifications médiévales, mais aussi, par son histoire contemporaine que nous allons visiter.
LA LIGNE MAGINOT DANS LES ALPES :
- La loi du 18 janvier 1930 (dite loi Maginot) accorde 180 millions de francs sur les budgets 1930 à 1934 pour la fortification dans les Alpes.
- Trois secteurs :
- Secteur fortifié de la Savoie
- Secteur fortifié du Dauphiné;
- Secteur fortifié des Alpes-Maritimes (ouvrages de Rimplas, de Fressinéa, de Valdeblore, de Gordolon, de Flaut, du Col-de-Brouis, du Monte-Grosso, de l'Agaisen, de Saint-Roch, du Barbonnet, de Castillon, du Mont-Agel, de Sainte-Agnès, de Roquebrune et de Cap-Martin)
Nous avons déjà réalisé la visite du fort Agaisen en 2021, nous vous proposons cette année la visite du fort de Sainte-Agnès. Suspendu sur un piton rocheux à la frontière franco-italienne, Sainte-Agnès a toujours été un poste de défense très convoité aussi on peut comprendre le choix d’installation d’un point fort de la ligne Maginot à Sainte Agnès était une évidence.
Celui-ci est une cité souterraine creusée sous le village. L’édifice équivaut à un immeuble de quatre étages encastrés dans la colline. Construit entre 1932 et 1938, il contenait la plus grande puissance d’artillerie de la ligne Maginot.