Un peu de culture ne fait pas de mal, je vous conseille de venir y passer une journée pour le découvrir avec ses jardins, l’ensemble vaut vraiment le coup d’œil; Ce château est resté aménagé et habité par les souverains successifs depuis les derniers capétiens avec Philippe Auguste au 12è siècle jusqu’à Napoléon III, soit plus de 800 ans d’histoire ! A la Renaissance, François Ier, déjà et encore lui, pratiquera les premières grosses transformations en y faisant disparaître les traces du bâti médiéval, qu’il remplace par de nouveaux bâtiments formant la Cour Ovale à l’Est, la Basse-Cour à l’Ouest le tout relié par une grande galerie ; Son fils Henri II poursuivra les transformations et Catherine de Médicis sa veuve en remplaçant l’architecte Philibert de l’Orme par Le Primatice son protégé ! Henri IV l’agrandira et le modifiera considérablement avec notamment la Salle du Jeu de Paume que nous avons vu, à l’angle de la cour du Cheval Blanc.
Louis XIV, Louis XV puis Louis XVI, y effectuerons de nombreuses transformations. La révolution épargne le château mais pas son mobilier qui sera pillé, et Napoléon Bonaparte aime à s’y rendre, résidence qu’il préfère à Versailles !
Les repas du soir seront pris au restaurant Le Mansart – le burger était top -, pile sur la place devant le château, espace prisé des motards franciliens qui viennent se désaltérer après s’être arsouillé les 4 virages de la D148 dans tous les sens dans le style Joe-Bar-Team : ‘t’attaquais, toi ? Moi, non ’ L’avantage est que l’on peut garer sa moto à côté de sa bière. L’autre repère de cette place est la célèbre salle de vente Osenat, juste en face du restaurant, lieu de ventes aux enchères de nombreux véhicules anciens, autos et motos, souvent à des prix stratosphériques. Petite anecdote, c’est aussi là que le journaleux François Allain de l’émission Vintage Mécanic, pleure toutes les larmes de son corps quand une vente ne couvre pas ses frais en regardant partir sa dernière restauration merdique commandée à bas prix !
Samedi matin, 8h30, la pluie est au rendez-vous ! Les 17 participants sont là, bien bâchés et surprise, que deux motos récentes l’ouvreur et le serre-file en GS, un record et on est bien encadré ! Nous empruntons la Route des Cascades et traversons les jardins du château en laissant à gauche la perspective du Grand Canal et à droite le Parreterre vu la veille ! Bernard ne résiste pas à l’envie de nous faire faire le tour du rond-point de l’obélisque, rond-point qui est un point de ralliement bien connu des franciliens qui partent s’essayer aux fameux 4 virages… avant la future bière de la place !
Avon résidence des éditions LVA, Thomery, les boucles de la Seine, que nous ne verrons pas.
Champagne-sur-Seine, arrivée à Saint-Mammès haut lieu de la batellerie francilienne, depuis le pont sur la Seine certains ont pu apercevoir quelques péniches sur la droite, c’est la confluence entre la Seine et le Loing, départ du canal du Loing (ancien d’orléans) qui fait la jonction entre les bassins de la Seine et de la Loire.