Patrick devant et nous “tous derrière, tous derriere et lui devant” la chasuble au vent. Les routes sont exceptionnellement sèches pour un mois d’octobre. Aprés le déjeuner, Patrick toujours à la barre (à mine ?) on chemine en serpentin. Ainsi et mine de rien, on se retrouve à béquiller les brèles sur le parking visiteur d’un site en pleine nature. Aprés les prés en bulles d’usage, précédés de notre jolie guide, par paquet de douze tassés dans l’ascenseur, nous nous retrouvons à moins 126 mètre sous terre. L’ardoise est partout, à gauche, à droite, sans dessous dessus, lourde à extraire (700 000 tonnes en un an, un record, avec moins de 80 mineurs….Pas payés au rendement parce qu’ils ont conquis le statut des mines. A propos c’est une carrière d’ardoise (la roche) sous statut minier (les minéraux) Vous me suivez ? .le plus difficile c’est de caser notre horde de motards engoncés dans leur armure, dans un train aux wagonnets liliputiens, tous coiffés d’un casque en plastique bleu ; comme la mine du même nom. La boisson préférée des forçats volontaires, dite Lapolissonne, 13 °, la température, pas le jaja, nous sera servi le lendemain midi en guise d’apéritif. Heureusement pour nous, sinon la remontée ( des escaliers à caillebottis) aurait été épic comme le porc, Nous avons refait surface 1H30 plus tard, sans pause pipi. C’est pas comme les ânes qui restaient là du lundi au vendredi. Jean pierre en chef éclairé à l’aide de sa torche et de son sifflet, s’est assuré qu’aucun clandestin. ne persiste à rester au fond pour faire rire ses camarades. Le retour, comme l’aller, se fait en tiroir. Vers 18H, comme d’hab, repli sur l’hôtel, personne au placard on est tous rentrés au bercaille.. Douche mais ni piscine, ni jaccuzi, ça pour dire qu’on se retrouve à 19 H pour l’apér eau. C’est le moment du repas du soir, copieux et bons mais sans fromage (y a un message). Je vous passe la cérémonie de remise des…pins, pas les césars mais l’occasion de rappeler à chacun les droits à l’ancienneté et les devoirs aux club aux plus jeunes. Je vous passe aussi les quiz qui rendent cuisant leur manque de culture à certains BMISTES, dont votre serviteur . Fred a remis la pendule à l’heure, qu’il en soit remercié.
Le dimanche (plus humides) voit les glands (je parle des fruits de l’arbre) étalés sur les routes et quelques passages glissants… Je deplore la mort d’un hérisson , dont nous ne sommes pas responsables. Le rythme sera moins soutenu que la veille : quelques pointes à 75 km/h, sinon ça tourne aux alentours de 53 (comme la mayenne, comme mes comptages et recomptageJe vous donne pas les road-bouc…Ils sont tenus secrets par les organisateurs, les ouvreurs et les fermoir. Ce que je peux vous confier c’est qu’on a tourné autour d’Andouillé sans arsouiller. On a joué à saute mouton avec l’autoroute et la ligne TGV, que les vaches, de toutes les couleurs et même tachetées, nous ont regardé passé. Nous avons fait le grand tour des fermes et exploitations agricoles du departement. Pour finir nous sommes descendus dans la cuvette du château de Fougère (c’est rare pour une forteresse médievale). La bâtisse est rose et noire, biscotte sa construction se déroule entre le XII et le XV ième siècle : tours carrés, tours rondes, en fer à cheval. “J’ai trebuchet sur la catapulte a dit le guide.
Dans les EPAD nous nous souviendrons et nous chanterons d’un seul Coeur et à tue tête la chanson (de roland ?) des 3 présidents réunis autour des mayennais qui ont ont assuré la continuité, à grands renfort de tourangeaux et de Bretons, venus en nombre et en voisins.
Voilà, j’ai parlé pour tous et pour bien dire le plaisir de s’être retrouvé pour les anciennes qui voient chaque année notre convivialité et notre amitié se renforcer. Rendez vous à la prochaine.
Farid le motard espiègle, le bien nommé.